Par Iolaos ! ton souhait m’est agréable, étranger ! Depuis Thèbæ, en soufflant derrière moi, ils ont fait tomber par terre mes fleurs de pouliot. Mais, si tu veux bien, achète-moi de ce que je porte, des poulets ou des sauterelles.
Ah ! salut ! mon cher Bœotien, mangeur de kollix. Qu’apportes-tu ?
Tout ce que nous avons de bon en Bœotia : origan, pouliot, nattes de jonc, feuilles à mèches, canards, geais, francolins, poules d’eau, roitelets, plongeons.
Tu es un orage qui sème les oiseaux sur l’Agora.
J’apporte également oies, lièvres, renards, taupes, hérissons, chats, pictides, belettes, loutres, anguilles du Kopaïs.
Ô toi, qui offres le morceau le plus agréable aux hommes, permets-moi de saluer les anguilles que tu apportes.
Toi, l’aînée de mes cinquante vierges du Kopaïs, viens faire la joie de notre hôte.