Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/355

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LA GUERRE.

Eh bien ?

LE VACARME.

Quoi ?

LA GUERRE.

Tu n’apportes rien ?

LE VACARME.

Malechance ! Les Athéniens ont perdu leur pilon, ce corroyeur qui bouleversait la Hellas.

TRYGÆOS.

Ô Athèna, vénérable souveraine, comme cet homme a bien fait de disparaître dans l’intérêt de la cité, avant de nous avoir servi son hachis !

LA GUERRE.

Va donc en chercher un autre à Lakédæmôn, et finis vite.

LE VACARME.

C’est cela, maîtresse…

LA GUERRE.

Reviens au plus tôt.

TRYGÆOS.

Citoyens, qu’allons-nous devenir ? Voici le grand combat ! Si quelqu’un de vous se trouve initié aux mystères de Samothrakè, c’est le moment de souhaiter une entorse à l’envoyé.