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LE VACARME.
Pourquoi m’appelles-tu ?
LA GUERRE.
Je te ferai pleurer à chaudes larmes. Tu es donc resté sans rien faire ? À toi ce coup de poing !
LE VACARME.
Il est dur ! Hélas ! hélas ! malheureux que je suis, ô mon maître ! Est-ce qu’il a de l’ail dans le poing ?
LA GUERRE.
Cours me chercher un pilon.
LE VACARME.
Mais nous n’en avons point, mon maître ; nous ne sommes emménagés que d’hier.
LA GUERRE.
Eh bien, cours en chercher un chez les Athéniens, et vivement.
LE VACARME.
J’y vais, de par Zeus ! et si je n’en ai pas, j’aurai à pleurer.
TRYGÆOS.
Ah ! que ferons-nous, chétifs mortels ? Voyez combien est grand le péril qui nous menace. S’il revient apportant le pilon, l’autre va piler les villes à son aise. Par Dionysos ! qu’il périsse avant de revenir avec l’instrument !