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DIKÆOPOLIS.
Et si je ne dis vrai, si le peuple ne m’approuve pas, je veux parler la tête même sur le billot.
LE CHŒUR.
Dites-moi, gens du peuple, ne ménageons pas les pierres, et cardons cet homme pour le teindre en pourpre !
DIKÆOPOLIS.
Quel noir tison se rallume en vous ? Ne m’écouterez-vous pas, ne m’écouterez-vous pas, Akharniens ?
LE CHŒUR.
Nous ne t’écouterons pas, certainement.
DIKÆOPOLIS.
Je vais passer par un cruel moment.
LE CHŒUR.
Que je meure, si je t’écoute !
DIKÆOPOLIS.
Non, de grâce, Akharniens !
LE CHŒUR.
Tu vas mourir à l’instant !
DIKÆOPOLIS.
Eh bien, je vais vous mordre : je vais tuer vos plus chers amis : je tiens de vous des otages, je les prends et je les égorge.
LE CHŒUR.
Dites-moi, gens du peuple, que signifie cette parole