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STREPSIADÈS.
Non, non, pas de ce dieu des chevaux ! C’est lui qui est la cause de mes malheurs. Mais si tu m’aimes réellement et de tout cœur, ô mon enfant, suis mon conseil.
PHIDIPPIDÈS.
Et en quoi faut-il que je suive ton conseil ?
STREPSIADÈS.
Change au plus tôt de conduite, et va prendre des leçons où je t’indiquerai.
PHIDIPPIDÈS.
Parle, qu’ordonnes-tu ?
STREPSIADÈS.
Et tu obéiras ?
PHIDIPPIDÈS.
J’obéirai, j’en jure par Dionysos.
STREPSIADÈS.
Regarde de ce côté. Vois-tu cette petite porte et cette petite maison ?
PHIDIPPIDÈS.
Je les vois ; mais, mon père, qu’est-ce que cela veut dire ?
STREPSIADÈS.
C’est le philosophoir des âmes sages. Là sont logés des hommes qui disent et démontrent que le ciel est un étouffoir, dont nous sommes entourés, et nous, des char-