approchent. — Enfant, allume la lampe, et apporte mon registre, pour que, l’ayant en main, je lise à combien de gens je dois, et que je suppute les intérêts. Voyons, que dois-je ? Douze mines à Pasias. Pourquoi douze mines à Pasias ? Pourquoi ai-je fait cet emprunt ? Parce que j’ai acheté Koppatias. Malheureux que je suis, pourquoi n’ai-je pas eu plutôt l’œil fendu par une pierre !
Philon, tu triches : fournis ta course toi-même.
Voilà, voilà le mal qui me tue ; même en dormant, il rêve chevaux.
Combien de courses doivent fournir ces chars de guerre ?
C’est à moi, ton père, que tu en fais fournir de nombreuses courses ! Voyons quelle dette me vient après Pasias. Trois mines à Amynias pour un char et des roues.
Emmène le cheval à la maison, après l’avoir roulé.
Mais, malheureux, tu as déjà fait rouler mes fonds ! Les uns ont des jugements contre moi, et les autres disent qu’ils vont prendre des sûretés pour leurs intérêts.
Eh ! mon père, qu’est-ce qui te tourmente et te fait te retourner toute la nuit ?