Ô Phœbos Apollôn Lykios, que me réserves-tu ? Quel métier as-tu fait, devenu homme ?
Vendre des andouilles, et m’accoupler.
Malheureux que je suis ! C’est fait de moi ! Légère est l’espérance qui me soutient. Mais, dis-moi, est-ce en effet sur l’Agora que tu vendais tes andouilles, ou bien aux portes ?
Aux portes, où se fait le commerce des salaisons.
Ô ciel ! l’oracle du Dieu est accompli. Roulez-moi infortuné dans ma demeure. Chère couronne, adieu, disparais ; c’est à regret que je te quitte ; un autre va te prendre et te garder. Il n’est pas plus voleur, mais il est plus chanceux.
Zeus Hellènios, à toi cette victoire !
Salut, beau vainqueur ; souviens-toi que je t’ai fait ce que tu es, un homme ! Je t’en demande une faible récompense, c’est d’être pour toi Phanos, greffier du tribunal.
Dis-moi quel est ton nom ?