qués. « Puisse l’Université de Toulouse, s’écria le premier en terminant, dont les éléments nécessaires se trouvent constitués, devenir bientôt une réalité légale. » S’adressant aux étudiants, le docteur Caubet dit : « Avec ce privilège de l’intelligence si enviable et si indestructible qui fait de vous la tête de la nation, vous devez être aussi le cœur de la patrie. »
Les assistants, admis à visiter les diverses salles, en louèrent l’aménagement. L’extérieur fut aussi très remarqué. Un fronton, sculpté par Alexandre Laporte, décore heureusement l’aile gauche de la Faculté. La façade du bâtiment principal montre six médaillons, dus au ciseau de Maurette, représentant de vieux maîtres de notre École :
Lupus, premier médecin de Raimond vii, 1179-1627 :
François Bayle, 1684-1786, célèbre par ses disputes savantes sur l’état particulier du système nerveux ;
Jean Astruc, 1684-1715, capitoul en 1730 ; professeur au Collège de France, à Paris, 1743 ; docteur-régent de la Faculté de médecine de Paris, de 1743 à 1766 ;
Esquirol, né en 1742, mort à Paris en 1840, célèbre aliéniste ;
Delpech, né en 1877, tué en 1832 à Montpellier, rival de Dupuytren :
Alexis Larrey, oncle du grand Larrey et son premier maître à l’École de médecine de Toulouse.
La nouvelle Faculté fut solennellement inaugurée par M. Carnot, au mois de mai.
D’importants chantiers de constructions étaient en pleine activité, entre autres ceux des marchés couverts.
À l’occasion de la visite du président Carnot, de grands travaux de voirie furent exécutés. Entre tous, mentionnons l’achèvement du magnifique boule-
