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préface

ni loisirs, nous avons pris effrontément le bien d’autrui partout où il nous parut utile. Nous avons essayé de remercier les auteurs en inscrivant leurs œuvres dans la partie spéciale Toulouse Bibliographie ; nous leurs exprimons ici notre profonde reconnaissance.

Merci aux maîtres éminents de notre École toulousaine qui, non contents de répandre au loin la renommée de notre Cité, ont voulu encore apporter généreusement leur tribut à une œuvre qui doit populariser le passé de Toulouse et glorifier les aïeux. Chacun d’eux a enchâssé la pensée de son génie dans une page sublime qui conservera toujours l’admiration de nos concitoyens.

Merci à M. Cassan fils, lithographe, qui a traduit avec une fidélité si parfaite la conception complexe et souvent très délicate à reproduire des dessins confiés à ses soins. Un tour de force réalisé consiste dans la reproduction d’un Plan ancien de la ville en 1631, qui était en mauvais état et qu’il remit plus beau que neuf. Voilà de la bonne décentralisation lithographique et industrielle !

Merci à l’infatigable collaborateur du soleil, l’habile photographe Merlin, qui au risque de se rompre les os et d’émietter son appareil, se hissa avec nous au sommet le plus propice d’un monument de la Ville, pour nous offrir le splendide Panorama de Toulouse en 1897.

Merci également à nos typographes, qui ont transigé, avec beaucoup de goût, entre les exigences réglementaires d’un ouvrage classique et la fantaisie un peu fin de siècle d’un livre illustré. Par son format in-8o coquille, l’œuvre semblait prédestinée à de nombreuses mésaventures d’imprimerie. Le lecteur constatera lui-même qu’il existe peu de fautes typographiques et il n’aura pas de peine à les rectifier.

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Maintenant, que le fougueux anathème de l’Église continue à s’appesantir sur une œuvre « consciencieuse » écrite