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II

L’appartement de l’abbé Gratien se composait sans doute de deux pièces seulement, puisque le couvert était mis dans le cabinet de travail. Peut-être même la chambre à coucher était-elle une alcôve comme souvent dans ces vieilles maisons, si confortables. Les meubles strictement nécessaires : quelques rayons de bois blanc en guise de bibliothèque ; contre le mur, une table, non surchargée de paperasses, avec un livre ouvert et quelques manuscrits. Au-dessus, dans son cadre de carton vitré, une collection de papillons et de scarabées très communs, souvenir apparemment du parc de Juilly : n’était-ce pas là le signe d’une simplicité charmante que cet unique luxe, et ce petit bibelot insigni-