tristesse et l’ayant appris, il lui donne sa maîtresse, dont il lui fait un sacrifice.
Vous voyez qu’il n’y a rien d’extravagant dans ce sujet. Il est vrai que la pièce dure trois ans, au lieu de la règle des vingt-quatre heures ; que les bienséances n’y sont pas mieux observées, et que le style en est si ordurier, qu’il n’y a point de soldat aux gardes qui ne fût scandalisé de certaines scènes.
Les comédiens qui jouent les rôles des femmes sont des jeunes gens d’une très-jolie figure. J’ai vu chez la femme du chancelier de France, nommée madame Belin, une troupe de comédiennes turques. Nous étions cinq ou six, qu’on avait fait entrer en secret. J’ai trouvé une troupe aussi mauvaise que l’autre ; celle des hommes me paraissait même plus supportable.