les empêche de se promener dans la ville en carrosse à six chevaux. Leurs seize quartiers sont blessés de n’être voiturés que par deux.
La peinture est ici dans un triste état. Il ne reste plus de l’école de Rubens et de Van Dyk, que quelques tableaux dans les églises et dans les cabinets des curieux. Les peintres répandus aujourd’hui dans la Flandre, sont de véritables barbouilleurs. Il y en a un à Bruxelles qui copie parfaitement. Mais qu’est-ce que cela, eu égard aux grands hommes qui ont vécu dans ce pays ?
Une comédie française de Province roule dans les grandes villes. Je lui ai vu estropier le Rhadamiste de Crébillon.
Rousseau est ici[1]. On y pense sur lui comme nous faisons à Paris. On estime son édition de Soleure ; on ne lit point ses derniers ouvrages.
- ↑ Voyez plus haut ce que nous avons dit de J. B. Rousseau. Après avoir joui quelque temps de l’amitié du duc Daremberg, il se brouilla avec lui, quitta Bruxelles, et y revint mourir.