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IX
P R E L I M I N A I R E.

rent les plus belles, qui avoient été faites par les plus célébres ouvriers, dans les Places publiques, pour servir à l’ornement des Villes, & pour rappeller dans la memoire de ceux qui les voioient, combien avoit été grand l’aveuglement de leurs Ancêtres, & combien étoit puissante la grace, qui les avoit délivré de cet aveuglement.

Continuons d’examiner les avantages, que le Pere Petau trouve dans la publication des ouvrages de Julien, & rendons l’Apologie de ma Traduction plus convaincante, par les sages reflexions de cet habile Jesuite. Les Ecrits,[1] dit-il, de l’Empereur Julien contiennent les usages, les mœurs, & la disci-

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    ac spectaculum : Quæ quum intuerentur posteri, meminissent, quantis ipsorum majores occœcati tenebris fuissent ; ejus, a quo inde erant erepti, pluris in se beneficium ducerent. id. ib.}}

  1. Præterea veteris Ecclesiæ mores, & Christianorum disciplinam, eadem Juliani scripta continent : quorum ritus & consuetudines, licet invidens & obtrectans, adeo suspexit, uti dignos judicaret, quos, si posset, in suas partes imitando transferret. id. ib.
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