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chapitre ix.

Proclamation de Boyer aux citoyens du Sud, annonçant la campagne contre les insurgés de la Grande-Anse. — Plan de cette campagne conçue par Pétion. — Les généraux Borgella, Francisque et Lys sont nommés pour l’exécuter. — Mort du grand juge Sabourin. — Ouverture de la session législative. — Instruction du président aux divers généraux employés dans la Grande-Anse. — La campagne s’ouvre le 1er février : premières opérations des troupes. — Modification ordonnée au plan de la campagne : marche générale sur le Grand-Doco de Goman, laquelle anéantit l’insurrection dès le 1er juillet. — Mort du général Vaval, à Aquin : le général Borgella est nommé pour l’y remplacer. — Le général Nicolas Louis remplace ce dernier dans la Grande-Anse. — Divers ordres du jour du Président d’Haïti, à propos de l’insurrection. — Il nomme le juge Fresnel à la charge de grand juge. — Diverses lois rendues dans la session législative. — Divers arrêtés du Président d’Haïti. — Portraits de Henri Grégoire placés aux palais du Sénat et de la présidence. — Boyer se rend dans le Sud où il est accueilli avec enthousiasme. — Proclamation qu’il publie pour annoncer la pacification de la Grande-Anse : mort présumable de Goman. — Le président retourne et est accueilli au Port-au-Prince. — Les commerçans nationaux de cette ville lui présentent un mémoire avec des considérations sur le commerce et l’agriculture. — Ce qu’il ordonne au grand juge. — Ses instructions aux commandans d’arrondissement et à ceux de place. — Session législative et lois rendues en 1820. — L’amiral anglais Sir Home Popham arrive au Port-au-Prince et propose à Boyer de faire la paix avec Christophe. — Le président s’y refuse. — L’amiral se rend au Cap d’où il écrit au président et lui envoie un projet de traité qui est encore repoussé. — Réflexions à ce sujet. — Prévarication de Cator, trésorier aux Cayes. — Incendie au Port-au-Prince : actes de Boyer à cette occasion. — Règlement sur les conseils d’administration dans les corps de troupes. — Ouragan au Port-au-Prince. — Le 15 août, Christophe est frappé d’apoplexie dans l’église de Limonade.


Le calme profond qui avait suivi la mort du Fondateur de la République, la soumission des chefs de l’armée et de l’armée elle-même, et celle de tous les citoyens au décret du sénat qui appela le général Boyer