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chapitre iv.
Un envoyé des États-Unis vient offrir des approvisionnemens de guerre et assurer les relations commerciales de ce pays avec Haïti. — Lettre de l’amiral Durkworth à Dessalines. — Sa réponse et ses dispositions envers les Anglais. — Ordonnances sur la vente des marchandises importées et sur l’évasion des Haïtiens allant à l’étranger. — Ordonnance sur le recensement de la population des villes et bourgs, afin d’en expulser les cultivateurs des campagnes. — Régime établi à leur égard, et réflexions à ce sujet. — Cartes de sûreté. — Ordonnance sur l’affermage des biens domaniaux. — Convocation des généraux et des fonctionnaires publics à Marchand, pour solenniser l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance nationale. — Ce que fait le général H. Christophe à cette occasion. — Arrêté provocateur du général Ferrand, ordonnant la capture des Haïtiens pour être faits esclaves, ou vendus et déportes du pays. — L’empereur se décide à marcher contre la partie de l’Est d’Haïti. — Mission de subversion envoyée à Haïti par le gouvernement français, dans la personne de Ducoudray et d’Etienne Mentor. — Examen de cette conduite. — Arrestation et exècution de Ducoudray. — E. Mentor arrive et dévoile sa mission à l’empereur qui le place dans son état-major. — Arrivée de plusieurs anciens officiers de Rigaud. — L’empereur se transporte dans l’Ouest. — Il veut faire fusiller David-Troy, le dégrade et le place soldat dans la 4e demi-brigade. — Le général Yayou est placé commandant de l’arrondissement de Léogane. — La campagne de l’Est est ouverte le 16 février. — L’armée haïtienne assiège Santo-Domingo. — Avis donné à l’empereur sur des escadres françaises. — Des troupes françaises débarquent à Santo-Domingo. — Le siège en est levé. — Sort fait aux habitans de l’Est faits prisonniers. — Réflexions à ce sujet. — Adresse de l’empereur au peuple, à son retour à Marchand-Laville. — Les Français réoccupent les points abandonnés par les Haïtiens. — A. Franco de Médina à Saint-Yague.


Tandis que les secrétaires de Dessalines imaginaient