Pendant que les débats se poursuivaient entre les colons et les ex-commissaires civils, la convention nationale avait résolu d’envoyer de nouveaux commissaires à Saint-Domingue. Suivant le rapport de Defermon, présenté à cette assemblée le 15 juillet 1795, ils avaient été nommés auparavant. Ils l’étaient même déjà au 13 mai, datedu rapport que fît Garran sur Julien Raymond qui, accusé par les colons et incarcéré pendant quatorze mois, n’avait obtenu que sa liberté provisoire : ce rapport, en le disculpant des accusations portées contre lui et lui faisant obtenir saliberté définitive par la convention, avait pour but de faciliter son départ pour Saint-Domingue avec ces commissaires, lesquels voulaient avoir avec eux cet homme de couleur qui avait été si longtemps en correspondance avec ceux de l’Ouest et du Sud. Il paraît que ces commissaires étaient Bourdon (de l’Oise), Charles Tarbé et un autre, et que ce