CHAPITRE IV.
Nous avons dit que Polvérel et Ailhaud, à leur arrivée au Port-au-Prince, reçurent l’accueil le plus flatteur de tous les habitans, et que séduits, par ces feintes démonstrations de la plupart des blancs, ils avaient ajouté foi aux bons sentimens qui paraissaient les animer pour la révolution française et les agens de la métropole. Jugeant des hommes d’après ses propres sentimens, Polvérel surtout, en quittant cette ville pour se rendre aux Cayes, croyait pouvoir compter au moins sur une grande portion des blancs, pour la maintenir dans ces dispositions. Cependant, nous avons fait remarquer qu’avant son départ, il s’était aperçu qu’une coalition se formait entre les indépendans et les contre-révolutionnaires. Cette intrigue était une combinaison