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LE CORPS FRANC DES VOSGES.

nous sera difficile d’oublier la profonde joie que reflétaient les figures fatiguées et amaigries de ces braves gens qui paraissaient remercier leurs officiers de leur avoir épargné le triste sort de leurs camarades.

Le 3 février, les hommes se reposèrent de leurs fatigues.

Le 4, à Gex.

Le 6, à Saint-Rambert.

7 et 8, exercice à Saint-Rambert.

9, cantonnement à Trévoux.

Le 24 mars, le licenciement fut commencé et terminé le 1er avril.

Le 26 mars, le général Crouzat donnait l’ordre de partir pour Saint-Étienne où le préfet et plusieurs citoyens avaient été assassinés.

Les compagnies étaient ou parties ou désarmées ; le colonel partit dans la nuit avec une soixantaine de cavaliers qu’il avait sous la main.

Il arrivait dans l’après-midi du 27 à la caserne où se trouvait le général Savoye.

Le 28 au matin, l’hôtel de ville fut occupé par les troupes sans coup férir et, le 28 au soir, le détachement se rembarquait pour Trévoux où il