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LE CORPS FRANC DES VOSGES.

eûmes 1 homme tué et 3 hommes blessés grièvement.

Les Prussiens durent subir des pertes sérieuses, car les « Pyrénées » les prenaient à revers dans le cimetière.

Pendant toute la journée, on avait entendu une forte canonnade du côté de Montbéliard. Nous sûmes par le télégraphe du Pont-de-Roide que l’armée de Bourbaki avait enlevé Montbéliard, moins le château, et que l’attaque recommencerait le lendemain.

Le 16, dès le matin, nous apprîmes que l’attaque de Montbéliard n’avait pas réussi, les postes prussiens à 800 mètres du village furent renforcés et nous nous attendîmes à une attaque. Tout le monde prit son poste de combat derrière de petites barricades qui furent établies en hâte.

Les sentinelles se contentèrent de tirer quelques coups de fusil. Enfin, aucune attaque ne paraissant avoir lieu, le capitaine Grillet, commandant la 5e, reçut l’ordre d’aller sonder le village de Vaudoncourt, la 3e devait appuyer ses flancs.

À 2 heures, la 5e compagnie prenait position dans le bois de Hamont, déployée en tirailleurs, la 1re section à droite et la 2e section à gauche