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LE CORPS FRANC DES VOSGES.

vignerot et s’apprêtaient à marcher pendant la nuit sur Corcelles occupé par l’ennemi, afin d’amorcer et de faciliter la besogne du lendemain, quand le chef d’état-major du général Cremer, le colonel Poullet, nous donna avis que Garibaldi, battu la veille, s’était replié sur Arnay-le-Duc, et que les deux bataillons de mobilisés se retiraient sur Beaune.

Les compagnies avancées purent être informées en temps utile de ce fâcheux contretemps, et le 29 au soir, le corps occupait Meuilley avec compagnies à Chaux, Concœur et les différentes hauteurs voisines de Nuits.

Les deux compagnies des Pyrénées-Orientales furent laissées à Curley avec mission d’observer la marche de l’ennemi dans la direction de Gevrey et de Nuits.

Le lendemain 30 novembre, dans la matinée, une section des Pyrénées se portait entre Gevrey et Brochon et s’embusquait dans les vignes et dans les maisons.

À 9 heures, quelques cavaliers ennemis se présentèrent et furent mis en fuite laissant un des leurs sur le terrain.

Peu de temps après, deux petites colonnes prus-