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Autour du village, sur des pentes bien abritées, sont des vergers d’oliviers vigoureux et bien soignés. Leur présence est faite pour surprendre ceux qui ajoutent foi à la délimitation officielle de la zone de l’olivier par le défilé de Donzère. Sans parler des deux ou trois arbres croissant vers Tain et Tournon, on peut tracer la limite de l’olivier, sur la rive droite du Rhône an confluent de l’Ouvèze et sur la rive gauche, au thalweg du Jabron. Peut-être même en découvrirai-je plus au nord dans la Valdaine, au pied des collines de Marsanne, si admirablement exposées aux chauds rayons du Midi.