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IV


Le courrier du soir était encore passé sans apporter les nouvelles qu’Isabelle attendait avec une impatience fiévreuse. Sur sa table, il y avait là les journaux que la femme de chambre avait apportés ; et des larmes de dépit lui montaient aux yeux devant son impuissance à empêcher que Robert et Lilian ne fussent chaque jour plus rapprochés l’un de l’autre par l’effet même de leur vie sous le même toit.

— Et c’est moi qui stupidement ai engagé Robert à venir ici ! pensa-t-elle mordant si fort la dentelle de son mouchoir qu’elle la