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86 ' ancmvns ' · grettons vivement. Nous croyons que le consistoire aurait bien fait de profiter de cette circonstance pour inviter nos `coreligiou · naires de ce rit à se joindre a la majorité; une partie au moins, nous le croyons, aurait répondu à cet appel fraternel, et, · sait! il serait peut-·être arrivé par la suite ce qui est arrivé a Bordeaux : une fusion. La, le rit allemand était en minor it6·,et il s’est joint à la majorité du rit portugais. Tant que les deux rits étaient hns la même maison, la séparation était moins tranchée; maintenant, il y a séparation complète. Nlest-il pas regrettable que ceux qui, d’accord_ en tous points quant à la croyance, relevant de la même autorité religieuse, ne diffèrent que sur quelques légères nuances de rituel, forment une com- munauté a part l ` Nous soumettons cette idée à la fois au consîstoire et aux bommes éclairés de nos coreliyonnaires du rit portugais ;il n’est peuteétre pas encore trop tard. Puisque le cousistoire a saisi, il y a peu—de temps, une commission pour lui présenter un tra- vail pour la fusion des deux rites, pourquoi enfouir dans ses cartons ce travail plutôt que de le mettre à exécution'! La diffi- culté toujours assez grande d’ouvrir un nouveau temple pour un petit nombre de fidèles aurait aplani bien des obstacles, et l’économie qui serait résultée d’une fusion valait au moins la peine qu’on la tentât. Il n’est pas trop tard du côté du consis- toire. Nos coreligionnaires du rit portugais diraient-ils ce mot fatal :hIl est trop tard! Nous nous proposons de revenir sur cet important objet. S. CAREN.

MELANGES. , v — DE LA POSITION DES ISRAÉLITES mus ooenooss mrs ou nfsunorn au XIX" stècen. Nous poisons nos renseignements pour cette notice dans un petit ouvrage allemand parfaitement écrit et conçu dans un es-