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rsniuns. 575 `gionnaires, de la perte douloureuse que la communauté de Paris venait d’éprouver en la personne d’Edmond Halphen, jetait à la 'hàte dans ce recueil (I) quelques pages imprégnées de larmes où il essayait en vain d’épsncher une trop légitime douleur : nous nous souvenons encore des paroles touchantes qui terminaient son éloquenteimprovisation, et de celles·ci entre autres : a Disons- ·» nous que cette réputation si pure engagera, en quelque sorte, » des fils pieux, qui considéreront comme un devoir sacré de mar- » cher sur des traces aussi respectables, et qui seront soutenus s dans ce monde par cette idée fortifiante de la solidarité qui lie, » à travers les âges, les morts et les vivants. >> ` Le livre que nous annonçons est le meilleur hommage rendu aux généreuses prévisions de M. G. Weil : il montre combien cet. honorable coreligionnaire avait raison de compter sur la force des souvenirs et des traditions israélites dans la famille Hal phen , com- bien les fils s’y montrent empressés de recueillir cette partie de l’héritage paternel. n M. Achille Halphen commence sa vie publique dans l’israéli- tisme français de la même façon que son honorable père a rem- pli toute l’étendue dela sienne : comme lui, il a sollicité`et ob- " tenu Phonneur de gérer gratuitement les fonctions de secrétaire du Consistoire israélite de Paris : comme lui, il consacre à la dé- fense de notre cause, à Pamélioration de notre organisation reli- gieuse. sa bourse, et, ce qui vaut mieux encore, sa p lume : mais si les nécessités de sa vie et la multiplicité des fonctions publiques dont il était investi, n’ont permis à Edmond Halphen que de jeter par intervalles quelques sages réflexions et quelques utiles conseils dans ce recueil, son tils, plus heureux, a trouvé le temps de com- poser un livre destiné à prendre place dans la bibliothèque de toutuisraélite et de tout administrateur, un livre à la fois prati- quement utile et historiquement important. Depuis longtemps, les hommes que le suffrage de leurs coreli- gionnaires appelait aux fonctions consistoriales ou que leur posi- tion administrati ve obligeait de s’occuper des intérêts de notre culte, regrettaient de n’avoir point à leur disposition un Recueil (Il Voy. Archi vos :'srae'lites, novembre 1847. _ `