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546 ncntvss elle a des droits sur la sympathie de tous les hommes généreux qui s’inté- ressent à la conservation et à la prospérité d’un établissement destiné non- seulement à rendre de grands services à la jeunesse israélite, mais encore à exercer une influence salutaire sur Péducation et les mœurs de toute la npo- pulation israélite du Haut·Rhin. `° Nous ne finirons pas ce rapport sans payer un juste tribut I d’éloges et de gratitude à nos généreux donateurs et souscripteurs, et notamment à ceux de Mulhouse, sans distinction de culte, à MM. Gros, Odier et Roman, de Wes- serling, et à la noble famille de Rothschild, dont les bienfaits ne font défaut à aucune institution de charité, quand on s’adresse à eux. Nous avons la certitude qu’ils continueront Et nous accorder leur sympathie : c’est le bill d’indemnité que nous leur demandons pour l’interruption momentanée de nos travaux, à laquelle, comme ils viennent de le voir, nous avons été con- damnés paru des circonstances tout indépendantes de nous. Nous adressons ûnalement un sérieux appel à vous, MM. les membres de la société; c’est en votre nom que nous avons pu fonder notre école, qui a déjà rendu tant de services réels à la classe indigente dc nos coreligion- naires. 1 , Les mauvais jours sont heureusement traversés, sans que nous ayons eu besoin de nous abriter sous votre responsabilité personnelle. Vous avez pu

avoir un moment d’hésitation à continuer vos travaux. L’existence légale

de notre société va lui ouvrir une ère nouvelie. Des dispositions] testamen- · taires pourront désormais augmenter nos ressources. · isolément, nous pourrions faire chacun un peu de bien, mais unis par l’association, les moyens d’action sont plus encourageants, plus nombreux et plus efficaces. _ La continuation de votre œuvre est devenue plus facile que par le passé. Vous n’oublierez pas que vous devez au gouvernement, au conseil général. à vos nombreuxsouscripteurs. qui vous sont restés fidèles, de vous dévouer . de plus en plus au développement d’une institution appelée à exercer une influence salutaire sur la transformation de l’espr'it public. C’est à cette condition que nous avons repris nos travaux, qu'avec le se- cours du Tout-Puissant, nous espérons mener à bonne fin. Mulhouse, le 15 août 1851. J ` Quel est l’israélite, ami du progrès et du travail, qui ne joigne SOI] CODCOUPS et ses Vœux à ceux de tant d°h0îume8 de bien? Espérons que ces vœux trouveront surtout *de l’éebo parmi les israélites alsaciens. · ` · S. Canam. . .  !•¤¤•¤•