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humus. IG! prirent pas la route de Cmn, la plus proche et la plus directe, celle par le pays des Philistins que les caravanes traversent en- œre aujourdhui, parce q ue une horde indisciplinée telle que cells des israélites d’alors n’était guère propre à se mesurer avec Porganisstion rigoureuse et guerrière du Pülistins. (Exode am, 17.) Du temps de Josué, les Philisties semblent avoir formé un État fédèratif composé de cinq priucipautês dont les souverains gpgwp, résidsient à Goth, Ashdod , Ahkelou , Ekron et Gaza, et dont les territoires comprenaient plusieurs autres villes et vil- lages. Josué ne parait guère avoir eu à démêler avec eux, ils de- meurèrent en quelque sorte spectateurs paisibles de la sanglante soumission des Canaanites, mais depuis le temps des Juges jus- qu’au règne de David ils furentpresque continuellement en guerre avec Israël et plus souvent vainqueurs que vaincus. Ils na remue- _ rent pas sous le règne tlorissant de Salomon, et lorsquele des- potisme inconsidéré de son successeur pom à l’unité politique d’Israêl ce coup funeste qui en prépara la ruine, ils ne furent déja plus œsez puissants pour profiter de ce schisme déplorable. Ils repururent cependant avec quelque avantage sous leswierniœs rois de Judas. Lorsque les lieutenants d’Alexandre le Grand as psrtagèrent l’empire de leur maître, les Philistins passèrent sous la domination du royaume gréc0·syrien, et depuis lors, confondus avec leurs nouveaux compatriotes, ils ulont plus de tom distinc- tif dans l’histoire· · · LETTRES EUR LES Momma ALBACIENNES. Première partie. Suite et jin de la cinquième lettre (I). Les dimanches, par exemple, jours où notre comédien avait à char mer les loisirs d‘un auditoire exclusivement catholique, maï- tre Rodolphe, en artiste qui connaît Phumaine nature, appro- priait ses pièces aux passions de ses spectateurs; et alors il an- nonçait du haut de sa placide monture l’histoire mise en drame (1) Voir le numéro des Archives du·I5·a=rril, p. 204. · '