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· notable M. Astruc a adressée au Constitutionnel, qui ne l'a pas insérée, et nous. apprenons tpm Im comeil de nesser leur abon- nement à cette feuille a été suivi par plusieurs israélites de Paris. A début d"nu¤tre` moyen de elsétier une injustice, celui—•;â a sa valeur. S. Canne. I Paris,le té aout test. · ·- A M. Boniface, rédacteur en chef du journal le Constitutionnel. Monsieur, · Pai toujours été afecté de la persistance que quelques journaux mettent àciter la religion des malfaiteurs dont ils entretiennent le public lorsque ceux-ci appartiennent à la religion israélite, alors qu’ils s’e~n abstlennent complétement quand ce sont des adeptes d’un autre culte dont ils ont à parler. Cette obstination malveillante est à mes yeux un tort dans tous les temp, bien plus encore dans celui où, en dehors des préjugés religieux, les hom- nes ont tant de sujets d’irritation entr’eux. Dans votre numéro de jeudi dernier vous racontes une histoire de voleurs, dans laquelle vous semblez vous complaire à indiquer la religion des héros de cet épisode. Aujourd’hul vous allez plus loin à propos d’un voi domes— tique dont Pasteur, dites-vous, appartient a la religion juive, vous insultes tous les israélites en général, en les accusant d’avoir un caractere dissi- mulé. Il est vraiment ridicule, je dirai même inconvenant, que des journaux sérieux appellent à leur aide des moyens aussi petits et aussi injustes pour chercher s donner à leurs articles un intéret de circonstance, tandis que, et ceci atteste leur partialité, lorsqu'un israélite se signale par un acte de de- vouement, de courage ou de charité, ils se gardent bien de le désigner à l’o- pinion publique. ` Comme je suis lsraélite, et comme je ne veux plus m’exposer à étre de nouveau blessé par vos paroles, je vous prie de faire cesser Penvot de votre feuille amen adresse. Bien que j’ ale payé mon abonnement jesqtfea octobre, j’ai donné des ordres ches noi, pour qa 'on refuse votre journal. · Pal bien i’honne¤u· de vous saluer. T. Asenes.