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ritaitltts. Il temple qu’après les avoir achevés, et que c’est à leur entrée que l’ofticiant commence le vér ia‘bleaerviœ da jour. En dépouillant, com1·ne·nensl’avons fait-remarquer, la partie officielle du service de toutes les superlluités et en supprimant principalement les poésies, devenues sans objet, et tout ce lest cabalistique dont les rabbins de ces derniers siècles ont surchargé le culte, on donnera au service une durée convenable, et il sera possible de consacrer le tem ps nécessaire au sermon et aux cérémo- nies qui accompagnent les lecturesbebdomadaires du Pentateu ue, cérémonies qu’à notre avis on ne saurait rendre trop solennelles , car el-les fournissent presque la seule occasion d’é·•eil1er l ’étn¢i·en ‘ ehde pmler aux sens et au eœw de ceux qui ne sont ms osmpté- tement au fait du reste de la liturgie zsauf à retrancher iciégale-· ment les parties accessoires introduites dans des vues linanciéres et économiques mal comprises, au grand scandale deshommes de bon sens. (Je qui constituera une des plus grandes üüœltés pour l’in·- treductien de ees améliorations dans lemlte, ee sont Jestâêtes sulennelles du nouvel an et du jour d’ex,pla«tioa D"’1 W1, et peut-être encore quelques autres. En effet on a contracté presque partout Vhabiturle de passer dans ces occasions la demi—·journée ou la j·eurn·ée·e¤t iè·re dans le temple sans interrompre nn instant la actesde dévotion. L’epp0siii0n la plus npiniâtœ un miira ni du rang des rabbins, qui savent fort bien que h majeure partie du rituel de ces journées est une création des derniers temps et n’a aucun caractère de sainteté et d’invio’labilité, ni des membres laïcs de la eengrégatien dont seulement une petite minorité se soumet rigownreasenent à ta récitation detontes les prièteseoate· nues dans lerimel, tende que les·au·ta·es se permettent deeertàr du temple ou même d’y sommeiller. La résistance viendm des oïficiants qui sont tellement habitués à Pexécution rigoureuse du rituel qu’ils ne s’y retrouveraient plus en quittant tant soit peu l’arni=éne tracée pour ainsi de père en fils. Ge ne sera q·¤’apr·èa quelque temps et au prix d’eit`onm énœgaes «qu*oa pas- viendra au but. ~ ' En résumé, nous avons vu que la maxime de Sal0mon,,citée au s commencement de cet article, au sujet des pierres destinées à Té- dilleatien extérieure de la·maisentdeBieu,peut t.rès·bien`etre ap- jiquaàanx priere: amtqœllea i’iiIériean· du temple eat nmxiég il .s’agLrait seuletnent., pour éviter l’ anachronistne., d’i•t·a.r•iesti1· ce préeepte, en disant : ll est un temps pour amasser et réunir les prières, et un temps pour les séparer etles écarter. . H. Somsnnwsmv, Bruxelles, j,uill.et 185l . D¤· Ph·