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360 sncmvns travail agricole, entre autres le sous-préfet de Sçn&.e,tl’h0nanl¤1a- M. (ldilon Barrot, qui a bien voulu faire la distribution des prix. , . i Aprés un discours du sous-préfet de Sens, M.,Odilon Barrot; pris la parole pour louer la foule de l’esprit d’égalité et de frater- nité qui régnait au milieu d’elle. En terminant, il a recommandé au respect de tous deux classes de citoyens :_les travailleurs et ceux,. qui font travailler. Il a signalé le travail comme l’un despremiers ' fondements de l’ordre moral, et rappelé à ses auditeurs ;qJue si on. parlait souvent de leurs droits, il importait aussi qu’on les entre- tint de leurs devoirs ; enfin, il a félicité M. Javal sur les nombreu- ses améliorations qu’il a apportées dans la culture de_son do- maine. i _ i __ ·-· Lesjouruaux ont publié le fait suivant : En remuant la terre pour Pétablissement d’une nourallw route,_o.n a découvert, près de Vittoria, d ans unanqien cimetière, des cadavres dont les cercueils trahissent une origine israélite. (le. cimetière, au dire même des journaux espagnols, avait. été cédé îi la cité de Vittoria. par les Israélites, lors de leur cruelle apol- siou, en 1492, sens la condition expresse, et dûment acceptéende part et d’aLutre, que ce terrain ne serein ja.mais· ni cultivé ni. aliéné. · . Le consistoire de Bayonne s’est adressé, en conséquence,.au conseil municipal de Vittoria, pour le prier d’arréter la profane- tion de ce cimetière et défendre la continuation des fouilles com mencées contrairement aux conventions de 1.492. Le corps mu- nicipal, en réponse à la démarche pieuse du consistoire, fed empressé d’y faire droit et a annoncé, dans les termœ les plus libéraux e t les plus honorables, aux dignes chefs de la commu- . nauté de Bayonne, que déjà il avait. fait rendre les corps déterrés à. leur sépulture, et que, pour éviter toute profanation prochtine, il avait résolu de faire entourer le cimetière d’une brmne. et solide clôture. — — M. Émile Léon de Bayonne a reçu, en récompense de angé- néreuse hospitalité envers tous les étrangersen général,.et.a¤ particulier envers les Espagnols de tous les partis, bannis de leur

ntri·e~·pour cause politique, la décoration de l’ordre.d’l.sabell0·la-