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Bee aacmvas e latest} et de tout le Maghreb, q¤i‘prescrivent'l’éco1·ce des ra- ` cinesetne¤pœleamaillcs(t ). » . - · Enün, il résulte de dw: autres passw que Maimonide avait été lié avec le vézir Abou·Becr, Els du célèbre Abon·-Merwân-· ibn·Zohr, et qn’il s’entretenait avec lui de sujets relatifs à la médecüte (2); or, il serait absurde de vouloir soutenir qu’nn illustre personnage musulman comme Abou·Becr··ibn-Zohr ait daigné avoir des conversations scientifiques avec un enfant juif de douze ou treize ms. · —· · · Outre ces témoignages émanés de Malmonide lui-méme, T" (1) ¤'·>·r.u~r5z~z mb: *2. 'pësna u'$Éz·:‘71~: "]'l7W|7N r•nàz·z.1~u·» nina FID`11 ts': n'mn~z_ wp 'jlûïl :m'7=~2 wnfn · NM 101:103 recto · (2) Au livre xxu des Aphorismes, en parlant des nombreuses expé- riences faites par Abou-Merwân ibn-Zohr, il ajoute que le üls de ceIui·ci (Abou·Becr) lui avait raconté à cet égard des choses merveilleuses. — Au chapitre xru du traité de lüisthmc, vers la tin ‘de l’ouvrage, Maîmo- nide, en parlant des grandes précautions nécessaires dans l’emploi dela thériaque, raconte un fait arrivé à la cour de Maroc sous le règne de ’Ali, tils de Yousouf ben·Taschf‘in, où un grand personnage, relevé d’une grave maladie, mourut subitement pendant sa convalescence, par une erreur commise dans la dose de la tbériaque, quoiqu’il fût soigné par quatre des plus grands médecins de l’époque, savoir: Abou'!-’Alâ ibn- Zohr, Soüân, Abou’l-Hasan be¤·Kanniâl, israeüts de Saragosse, et Abou-Ayyoub ben-al-Mo’allim, israélite de Seville, et, apres avoir rap- porté tous les détails de cet événemeut,l’auteur ajoute que le vézir Abou- Bccr lui avait dits tenir de son père Abou-Marwan, qu‘Abou*l-’ Alâ (le grand-pers) s’étaiL trœnpé dans la dose de la thériaque. (Voy. manus- crit hébreu, n° 411, fol. ·102.) Maitnonide cite aussi à œtte occasion Abou-Yousoul`, tilt dudit Abou-Ayyoub, qui lui avait également parlé du fait en question. Quant à, Abou-Beer ibn·Zohr, il avait au moins vingt ans de plus que Maîmonide: il résidait habituellement à Sé- ville, sa ville natale, et Maimonide l’avait probablement connu en Espagne, avant de se rendre à Fez,. ll résulte du passage cité dans la note précédente, ainsi que de divers auhwpœnges de ses mrrrages de médecine et de son commentaire sur la Mischnâ, que Maïmonide avait passé une grande partie de s jeunesse en Espagne, et nous ne saurions attacher aucune importance à un passage de Saadia ibn- Danan, publié récernmentpar M. Carmoly (Univers israétitc, juin 1850, p. 462), et selon lequel llaîmonîde aurait été, des son enfance, conduite _ Fez par son perc. · · ~ — —·· , — ··—·