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tsnAELt1‘ns. 303 contre une petite circulaire portant son nom, et qu’il a vue par hasard. Elle est relative à une transaction intervenue entre le propriétaire du Mikwé (bain purilicatoire) et lui, a l’eü`et de di- minuer les dépenses imposées jusqu’aujourd’hui aux femmes pauvres qui veulent accomplir un devoir religieux. — · Sans l’avoir consulté, le propriétàre s’est permis de changer l’entretien verbal qu’iI a eu avec lui en une circulaire signée de son nom,·—et distribuée par lui. M. le grand·rabbin fqtplaudit de la transaction, de Pœuvre en elle- é me, car o’est une bonne action; mais il est désolé de la faute, pour ne pas dire autre chose, commise par le proprié- taire. Une circulaire de cette nature est stupide, celle dont il s’agit l’est encore par la forme. M. le grand-rabbin renie cette circulaire, et en rejette toute paternité. ° —- Un de nos correspondants nous écrit ce qui suit, à propos du dernier article de M. Somerhausen: « Le jugement porté sur Barchocheva par l’auteur de ce travail me paraît trop sévère. M. Salvador, dans sa dominotiozz romaine, en fait un héros et de R. Akiba il fait un martyr, je crois qu’il a raison. Barchocheva, ainsi appelé par le saint B. Akiba qui avait appliqué a son génie et à son courage le verset des Nombres: nppm 3:1: f;‘1*t’portaît le 'nonr de Barcoseba, de la ville dc Coseba 5;;; (Chronique, ch. Lt) qui se trouvait sur le territoire de la tribu de Juda. C’est à tort que l’on pense que la voix du peuple lui donna le sobriquet de 3;; mensonge. Barchocbeva était le Mazzini de la Palestine, il était a la tête d’une conspiration, oui, mais d’une conspiration immense qui l’a rendu maître de la Palestine pendant près de trois ans; le Talmud Jérusalem ntzyn dit deux ans et derni, et qui a obligé Adrien de rappeler son plus fameux général du fond dela Grande-Bretagne pour le combattre. C’était à la fois une conspiration ou plutôt une révolution politique et reli- gieuse, et il y a lieu de croire qu’elle était légitime; je n’examine * pas le côté politique, les événements ont donné tort a ce chef ; mais quand on pense ce que c’était alors que la religion dans le monde : d’nn côté celle des Romains tombée au dernier degré de Patîlissement de la pensée, de la créature faite à l’image di-