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teneurs. ts LITTERATURE. . SUR L’INl'LUENCl! MURALE, SGCIALÈ ET PROCRBSSIYE DU MONOTHÉISMB, _ ' Par P· Lnopoar. 1 H L Bardaall. 1l|()· ‘ . Notre siècle œt destinéà étre témoin d’excentricités de tout genre; vo ici un écrivain qui revient 'sur un vieux procès, re- gardé comme jugé depuis plus de douze cents ans, et qui en plein xtx• siècle vient plaider la cause du polythéisme. Est-ce une voix sortie des sanctuaires de Rome ou d’Athènes, ou des sombres forêts des druides! Non, c’est un chrétien, nous le croyons du moins, qui se prend à regretter la morale du paga- nisme, et qui gémit sur les maux, sur les misères sans nombre dont, selon lui, la société moderne doit demander compte au monothéisme. Est—ce une plaisanterie, ou une thèse écrite_sé— rieusementl Nous pencbons pour la seconde hypothèse, car il PQIB dans GBI opuscule un certain air de conviction et de bmne foi. Peut-être ce n’est ni l’une ni l'autre, mais tout sim- plement un foetus contre les Jésuites, autre cause déja un peu vieillie; c’œt pourquoi il fallait attirer l’atteution en rajeunissant les éléments du procès. M. Lacour a eu recours a l’imprévu, et il envisage la question sous un point de vue auquel personne ` j@u’ici n’avait assurément song6· I ` Void comme il procède: le socialisme et le communisme sant les deux béréaies modernes, les plaies profondes qui me- (1) Si, en reponse a une these dirigea contre le monothétameen gene- ral, nous laserons le travail d'un chretien 'et d'un ecclésiastique, travail dont, a notre demande, M. t’abbe Bertrand a bien voulu se charger, nos Ieetanra ne doivent pahtalaorélonnarl llmausaaaara lille a tarots et piquant d’oppoaer aux paradoxes ingénieux d'un chrétien éclairé la ré- plique calme et ferme d'un autre chrétien éclairé. Tout ce que dit M Pabbé Bertrand s’app|tque au Judaïsme, qui d’ailleurs prète moins que tout aatre ealte à des attaques de ce genre et aurait mains de peine a y ré- pondre. S· Cana.