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228 _ ancmvns d’ailleurs que ls diüérence de rit n’empéche pas la pluscomplete _ identité de croyance religieuse, se feraient scrupule de profiter du voisinage pour y aller adorer notre pére commun l Nous ne le croyons pas; sans doute la aussi il y a quelque chose i faire, il y a des longueurs qu’il faut faire disparaitre, et nous avons trop bonne opinion du bon sens de nos coreligionnairss du rit portugais pour croire qu’ils tiendront avec tenacitéà des choses — peu importantes. La fusion aurait toutefois eu plus de chances si le nouveau temple se trouvait dans un quartier plus central, comme celui où se trouve actuellement la synagogue provisoire. Quoi qu’il en soit, c’est là une belle rivalité que celle qui a pour objet de célébrer le plus dignement le culte; elle ne peut que proliter au sentiment religieux. Dans ces temps si agités, où l’homme trouverait·il la consolation si ce n’est en présence de_ celui qui tient en main la destinée de Phumanité? Israélites du rit allemand, israélites du rit portugais, que la présence au temple nous pénètre de recueillement; cherchons-y et nous y ' trouverons la force dans les mauvais jours et la modération dans la prospérité. S. CAHEN.

INSTRUCTION PUBLIQUE. Dans l’espace de ces trois derniers mois, trois décrets du pré- sident de la République rendus sur la proposition du ministre de Pinstruction publique, ont supprimé les colléges communaut des villes de Mende (Lozère), de Montélimart (Drôme) et d’Arles (Bouches-du-Rhône) ; les bâtiments de ces établissements, fai-` sant partie de Pattribution générale faite h Puniversité par le décret du 17 mars 1808, sont concédés à des ecclésiastiques, I charge d’y fonder des établissements d’instruction secondaire, qui, naturellement, seront purement catholiques. C’est la un résultat, que nous avions prévu, et de la loidn 15 mars dernier, et des _—faiblesses de ceux qui sont chargés de l’exécuter ; c’est la unrésultat déplorable au double point de vue des principes et des faits. Nous ne pensons pas qu’il y ait beau-