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172 anrzmvns si nos ressources étaient lriplées, quadruplées, nous triplerions, nous_ quadruplariola le nombre de nos papilles : il'en resterait encore à ad- mettre. Notez toutefois, Messieurs, que nos statuts nous autorisent-seu le—· ment à recevoir des enfants âgés de treize à quinze ans et nés notre département. Mais aussi qu’il a falru dïnlelligencc, de soins, de, patlenec,d'elrorts incessants, de sacritlees, de désintéressement, de vouenant et de charité pour amener notre école lsraélite d’arts et métiers au degré de dérololtttotleot où elle est parvenue l · · Que tous ceux qui sintércssent aux institutions de ce gonna prennent la peine de visiter notre établissement; ils trouveront un local commode, spucieugparfaitenlent approprié à nos besoins, où tout est disposé avec un soli remarqeabte, où régnela propreté la plus `exquise; tout, dans Vintérieur de notre ecole, respire Vendre, le travail, l'écenoml c‘; tour n est en rapport avec le but de notre œuvre: nous voulons rorarer des ouvriers, nous leur devons les soins °du corps et de Yinteltigenee qui convicnnentà leur position; Pabondauce sans prodigalité, le nécessaire sans superflu, voilà pour les besoins physiques; quant à ceux de l’esprit, nous cherchons, outre le métier qu’ils ont eux-memes choisi, al donner à nos élèves tous les éléments d’instruction qui peuvent leur étre utiles: i Partisan auiourd’hui dolt etre un homme éclairé, et les connaissances q.n’il possède en dehors de son état ne sont jamais perdues pour lui. La scrupuleuse exactitude que doit presenter un rapport sur tous les points, nous tera peut-être oftcnser le noble désintércssement de MJ Louis ltatisbouna, en vous rappelant qu’il continue à nous concéder gratuitement le local occupé depuis trois années par notre école; Les recettes, en 1850, ont atteint 9,763 fr. 60 c. , et les dé- penses 9,307 fr. 69 c.; mais Pexcédant de £t55 fr. 71 cent. a été plus qo’absorbé par une dépense de 600 fr, pour remonter le linge de l’établissement. p Le conseil municipal de Strasbourg a alloué, comme à l’ordi· I mire, à Pinstitution, 2,000 fr. ; le conseil général du Bas-Rhin, 1,000 fr.,et le ministre de Vintérieur, 250 fr. sur les fonds de secours de ce département. ` Ici nous placerons une observation qui n’aura échappé à au- cun lecteur attentif : certainement, à la vue de Fintoléranco clérioale qui s’acherne a exclure de Venseignement public des hommes qui, par leur instruction, rempliraieut dignement leur chaire, on est profondément attristé. Mais ce qui fait espérer que cette intolérance, fruit d’une forte communion. lle prévau- dra pas, c’cst que, pour ce qui ne concerne pas l’enet·iguon.tcnt,· · ‘ le gouvernement et les autorités locales sont ttnitnés du meilleur