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8 stvuntves nttmtniâülon. Nous devons le dire icl : Vintérêtdela communauté un celui du titulaire; quel tp1’il»f0t; réolamaietttmtpérieusement le mode dnsulîrage universel; eeluifde la communauté , pu·cequ’eIle uùeitde compter pour gelque chose, peur beaucoup, dene`l’é- leotlon de= son chef spirituel, direct, immédiat, et qu’il veut ·q•’•lle luidonne cordialement son appui moral et matériel ; du titulaire, pareequ'll pulse dans les sympathies hautement mani- Iestées de la majorité de ses ooailles une énergie et une dignité plus grandœ. L’ordounanceo1·ganlq¤ede t8tt£t indique que les rabbins seront élus, non par une commission (de die ou de vingt membres), mais par une assemblée de notables , désignés par le Consistoire départemental, il est vrai, en nombre restreint, mais parce que la loi électorale alors en vigueur soumettait en politique comme en religion le droit électoral auf plus sévères restrictions; mais au·dessus de cette considération, de procédure en quelque sorte, il y ua le bon isens qui indiqqe que le suffrage universel étant en vigueur depuis l8Zr8 pour les élections des administrateurs et des grands-rabbins (et il vient de fonctionner eti ce sens `danstoute la France) il est à bien plus forte raison applicable a celle des rabbins commuhaux: 1i’ont-ils pas ,_ en I elïet, avec leurs ouaillesj des rapports plus fréquents, plus di- rects, plus variés, qu’avec les membres des Consistoires ou le grzlndïïrabbin du ressort qui siégé quelquefois ga plus de cent lieues de distance? N’est-ce pas laqplusétrange anomalie de faire participer les électeurs israélites a la nomination' de leurs chefs en raison inverse des relations qu’ils doivent avoir avec eux? Il y a uuedernière considération qui nous a toujours paru décisive en matière d’élection et surtout `d’électi6n israélite: conüez-la a une commissionide quelques membres`; si éclairée et si impartiale que vous la supposiez,les iqtluences de coterie, de famille, d’alïaires, auront nécessairement prise sur elle, et les can- didats, par crainte les uns des autres, seront presque tous forcés, pour ainsi dire, de recourir a ees mêmes moyens qui leur ré- pugneraient individuellement : contiez—la ann grand nombre, et ces influences niesquines perdent de leur intinsiié. Il y a, nous le savons , dans ce second cas , à craindre des égaremcnts , des eutraîlie ments généreux ;' il Y a dans lc premier des intrigues et