tsnintrss. 8 tbns, hœaparementsz eeusqnl ne sont pas nés à Vienne oa! tnçn l‘ordre de retourner dans leur pays sous les vingt·quattI heures, •tl'on a été jusqu'à renvoyer des femmes qui avaient passé la moitié de leur vie i Vienne. Plusieurs commerçants israé- lttss, qui étaient venus dela llornvie pour faire des achats dans la capitale, ont été obligés de s’en retourner sans qn’il leur ait été permis du rien acheter; tout cela sous prétexte qu'ils détériorent I la valeur du numéraire, et qu`i|s provoquent le haut prix dl gam. Partout, surtout en Prusse, les distinctions elaeées reparais- nat, les haines apaisées se raniment : qu'en France au moins, I n'eu soit pas ainsi, œr, si là aussi une atteinte quelconque étai! portée à nos droits semi-séculaires, i l’étranger cette réaction ' ` n'anrait plus de frein, l'Allemagne se croirait par là autorisée I revenir à Piutoléraaee, l‘|tslie à y persévérer, la Suisse à l'ae·· · croltre. 0r, si une aussi triste éventualité n’est pas ches nous meno- çante en ce moment, elle n'est pas néanmoins hors de toute pré· vision: on peut méme des aujourd'hni concevoir que, par des nsotits dont Pappréciation nous est interdite ici, mais que chacun pressent, les personnes à qni sont coudées les rênes du gonveo- nement, puissent se laisser aller i faire des concessions trop ’ · larges aux ministres de la religion dominante ; on peut juger par certaines · ·»· res que le moment peut arriver où ces concessions, ssécessitées on entraînées par des combinaisons politiques, soient de nature à inquiéter les minorités dissidentes et à les léser: somme, d’un autre coté, la lassitude des esprits est grande, l'horreur des luttes et même de la polémique profonde, il serai! i craindre qu'an cas où Phypothèse dont nous parlons se réali- ssrait, les généreux auxiliaires que nous avons maintes lois tron`- vés hors de nos rangs, na nous tissent défaut: non pas qu'une persécution, au- sens matériel et antique du mot, nous semble désormak à craindre! Isis, comme il est incontestable que Il situation précaire des pouvoirs publics en France depuis long- temps, les place dans une position fausse et emharrnssée vis·à~vk du culte catholique, qui peut mesurer d’avanoe Pélendue del exigences auxquelles ils peuvent étre exposés, qui peut détermi- Digitized ny Google
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