isntnrrn. 13 sol, jusqu’à la nation tributaire et conquise, et depuis cette na tion assujettie, mais une, jusqu’au peuple fractionné et indivi- dualisé de nouveau par la dispersion, tet qu’il nous apparaît de- puis le premier siècle de l'ère chrétienne jusqu’à nos jours. — L’autre histoire, celle que j’aurai à vous raconter, ne s'occupe ni des hommes ni de leurs vicissitudes politiques, mais de leurs institutions religieuses. La matière de cette histoire et ce qui la constitue histoire saunas, c’est la Torah schebbeal-pé, ou la Loi orale, à la fois explication, élargissement et appendice de la Loi écrite ; ce sont les traditions légales, qui, parties de Moïse comme _ premier dépositaire, se continuent, se.développent, se discutent _ et se fixent enfin dans leur coditication suprême, le Schoulchan- Aroukh, Le fond même de cette étude, qui n'est autre que la nauxm, comprise vulgairement dans trois périodes principales, le 't1D‘7l"I ou ¤"t¤, les D*J1t¤x1 et les D*pD1D, constitue le rabbinisme pratique ou casuistique et n`appartient pas à notre cours. Ce qui en relève, c’est l'analyse de la formation de cette halakha, des éléments qui la composent, des circonstances au milieu desquelles elle s'est développée; c’est la chaîne chrono- logique des docteurs de la Synagogué, la description des écoles ou des académies successives ou contemporaines où ils ont pro- v fessé, soit dans les~derniers siècles du second temple de Jérusa- lem, soit dans le cours du moyen âge; c’est enlin, pour me résu- nier en un seul mot, l'histoire du rabbinisme. Maintenant, qu‘eutendons-nous par la théologie? Cette science étant en quelque sorte entièrement nouvelle, et restée jusqu’ici étrangère à vos études, il est plus nécessaire encore de lui assi- gner. par une déûnition exacte, sa vraie sphère et sa valeur pro- pre. L’explication du mot est tout entière dans son étymologie : loyè; Gzcü la science de Dieu, ou si 1'on veut : ·cô3v Oeltov des choses divines. Spéculation libre et purement humaine, la théologie est ‘dite rationnelle, c`est la « théodicée i des philo- sophes; spéculation subordonnée à la foi et s’appuyant sur elle, on la nomme positive, et chaque croyance a la -sienne. Notre théologieà nous, c’est l’exposé de la doctrine ou des diverses doctrines du judaïsme en ce qui concerne Dieu, sa nature, ses attributs; puis, comme conséquence immédiate, l’dme humaine, Digitized ny Google
�