7141 aucuns Je crois devoir profiter de cette occasion pour vous communi- quer les lignes suivantes, extraites de nos journaux locaux du 2l août dernier, et pour vous prier de vouloir bien, si vous le jugez convenable, leur donner une place dans vos Archives israé- lites; car elles constatent la voie de progrès dans laquelle notre communauté marche, à petits pas, il est vrai, mais d'une manière sage et avec des précautions salutaires; e Nous recevons de MM. les notables israêlites le compte- » rendu de la cérémonie religieuse qui a eu lieu dans la princi- xa pale synaguogue à l‘occasion de la saint Napoléon. Nous re- n grettons de ne pouvoir, faute d'espaoe, reproduire le discours » remarquable prononcé par M. le Grand-Rabbin. » Le l5 août, jour de la tète nationale, nous avons eu dans » notre grande synagogue, une cérémonie religieuse qui a fait xa une profonde impression sur tous ceux qui y ont assisté. L'af· » tluence des fidèles a été aussi grands que dans nos fêtes les n plus solennelles. » Après quelques prières d'œage, I. Cahen, Grand—l�bbi¤ » du Consistoire, a prononcé un discours dans lequel, après avoir » perlé dela soiennité du jour, il a prouné, per des textes bi- n bliques, qu’on peut être bon israélite et bon citoyen en même . » temps. Il a eu l`heurense idée de se servir de ce sujet pour en- » gager les jeunes israélites à se faire inscrire sur les cadres de » la milice, où, par uu récent décret ministériel, ils doivent » étre admis. Ses paroles ont été comprises, vivement senties, n et produiront, nous n‘en doutons pas, les plus heureux ré- » sultats. » Après ce discours, M. Stiefel , directeur de Pécole commu- n nale isrélite, a faitchanter par une quarantaine de ses enfants, s un cantique à deux voix, en langue française. C'était une n prière dans laquelle nous avons remarqué le couplet suivant : » Sur la France chérie, » Ettends tea bras puissants T . a File est uotve patrie, » Nous sommes ses enfants. . Digitized ny Google
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