710 . ncnrvu des chefs de service, à la préfecture de police, et fit la. déclaration . suivante : . a Je venais de prononcer, hier, un discours à la synagogue, rs quand un homme,_que je ne dois pas faire connaitre, est venu, v sous le sceau du secret, me confier qu‘il s’est indûment appro- » prié une somme de 4,500 francs. La parole de Dieu que tout n à l‘lreure vous avez fait entendre, a-t·il ajouté, a éveillé le re- » mords dans ma conscience. Je viens vous prier de vouloir bien n vous charger de la restitution de cette somme. J’ignore à qui n elle appartient. n » En même temps le rabbin déposa un sac contenant les 4,500 francs. On lui demanda s’il pouvait donner quelques autres dé- tails. - Tout ce qu`il m’est possible de dire, sans trahir mon de- voir, reprit-il, c’est que lorsque cet argent est tombé entre les mains de l’homme qui me l’a remis, il se rendait de Vincennes à Paris. _ » Recherches faites dans les procès-verbaux de déclarations d`objets perdus ou volés, on trouva celui qui se rapportait à ma perte. Je fus appelé à la préfecture, et comme je répondis d’une manière préciseà toutes les questions qui me furent faites, la somme me fut restituée. ¤- Agréez, etc. _ n J. JUIBL, _ Négociant à Vincennes, 25, rue de Fontenay, » et 110, rue du Terrier. a En reproduisant cette lettre, nous n’avons qu’un . seul but, c’est de fournir, à ceux qui ne la oonnaîtraient pas, une pœuve de la puissance de la parole pronon- cée du haut de la chaire israélite. — Oniit dans le Cmarrier du Bas·i|Hn du 27 novembre : A Francfort, le Corps législatif récemment élu par les bour- geois cbrétiensyà l'exclusion des israélîtes, conformément aux décisions de la Diète, a inauguré sestravaux par nn acte imper- Digitized ny Googlc
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