7G · nceivzs Les ouvrages qnfune sincère philosophie a inspirés sont de tous les temps et sont susceptibles d'être adoptés par tous les cultes : Montesquieu, Félequent défenseur, dans l`Esprit des Loù, desjuifs persécutés, a écritpeur le postérité : nous avons sols les yeux une édition nouvelle publiée chez I. Duorocq (I) de ses Considérations sur la Grandeur et lq déeadenec des Romains que nous recommandons à tou les lecteurs serieu et qui se ne- commande elle-même par des mérites tout spéciaux. Anne grande correction elle joint une netteté et l’0n peut même dire une élégance rare d’impressio¤ : collatiounée sur celle de M. Lefèvre, elle est précédée de l’èloge de Montesquieu par lil- Villemain; mais ce qui lui donne encore un attrait de plus, ce qui fait proprement le cachet de cette édition, cesont les notes que l‘illustre académicien a tout récemment composées pour son Éloge, notes historiques etlittéraires écrites sous l‘impression de ces dernières années, et où l’éminent professeur indique avec une incomparable netteté la nature des emprunts faits par Montesquieu à son illustre prédécesseur Aristote, et des renseignements qu’il peut puiser en foule dans le livre du premier. Nous recommandons a Vattention publique les quelques pages . si substantielles, et si significatives ou M. Villemain laisse échap- per ses préférences en matière de gouvernement, ses regrets et · ses espérances en faveur de ce qui est juste et sage :n‘eût·elle p d‘autre mérite propre que celui-là, la nouvelle édition de Ion- l tesquieu, publiée par M. Ducroq, mériterait un accueil tout sym-
pathique. ‘
F (f) Un vol. in·8, chez Ducrooqhéditew, 10, rue Hanteûutills, ÃPUIJ.
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