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rsnatnirns. 679 téspropres, que le Christianisme n’est pas un pur dé- veloppement du lllosaisme, ni le Nouveau-Testament une simple continuation de l’Ancien : adopter le second, avec les développements que l’esprit paîen, mêlé à l’es• prit chrétien, lui a donnés, n’est pas très-compati- ble avec une foi sincère accordée au premier; s’il y a eu développement, il y a eu aussi innovation et des innovations opposées à la simplicité sublime de l’idée du Sinai; par là le dogme s’est imprégné de polytbéis- me, et le culte s’est chargé de pratiques oiseuses. Nous aimons mieux‘néanmoins insister sur le large esprit de tolérance religieuse, d’impartiale justice qui anims ces pages: c’est à ce point de vue, avant tout, que nous désirons que juifs et chrétiens s’en pénètrent intimement : les seconds y apprendront l’humanité, et lespremiers la reconnaissance; il y aura profit des deux t côtés. Is. Cansn. Les relations existant entre cette race de Bédouins qui, sous le nom de Juifs, se retrouvent dans chaque contrée de l‘Europe et les races teutoniques, slaves et celtiques qui occupent cette partie du monde, formeront un jour un des plus remarquables chapitres d’une histoire philosophique de l‘homme. _ Les Saxons, les Slaves et les Celtes ont adopté la plupart des lois et beaucoup des coutumes de ces tribus arabes, ainsi que leur littérature et leur religion tout entière: il leur sont donc rede- vables de la· plus grande partie de ce qui règle, charme et adoucit l’existence. Les masses laborieuses se reposent chaque septième · jour en vertu d’une prescription juive : elles lisent continuelle- ment, pour leur édilicntion, les souvenirs de Yhistoirc des juipr, et chantent les odes etlesélégies des poëtes juih, et tousles jours, elles reconnaissent à genoux, et avec une respectueuse recon- naissance, que l'unique moyen de communication entre elfes-