mamns. 659 jour de Kippour, un sermon sur la Pénitcnce, dans la synagogue de Strasbourg. Oesermon, qui se distingue, comme tous les dis- cours de M. Weil, parla méthode, la clarté et l’érudition rabbi- nique, se vend à Strasbourg au protit de la Société de bienfaisance pour les malades indigcnts de la communauté israélite de Stras- bourg. Le samedi 25 octobre, M. Weil a prononcé un sermon au temple consistorial de Paris. ll a pris pour texte Pélection du peuplé israélite, et a fort bien expliqué comment il faut l’en- tendre. Uassistance était très-nombreuse, M. Weil, sans être doué d'uue voix puissante, se fait bien entendre et a le geste fort convenable. Son sermon, élégainment écrit, rempli de cita- tions talmudiques intéressantes, a été écouté très-attentivement. ll aurait pourtant gagné à être un pen plus court et un peu plus à la portée de l’auditoire auquel il s'adressait; mais tel qn’il est, ce sermon n’a pas démenti la bonne opinion des précédentes prédicatious de M. le Grand-Rabbin d‘A|ger. - La solennité du Kippour a été célébrée dans la synagogue de Toulouse avec beaucoup de recueillement; la synagogue était comble. On y remarquait un grand nombre de militaires appar- tenant au culte israélite. On nous fait l’éloge du ministre otücier M. Foncèque. _ A l‘occasiou du passage à Toulouse de M. le Président de la République, M. Marx, Grand—Rabbin de la circonscription de Saint-Esprit, et M. Benjamin Nuiiez, délégué par le Consistoire, se sont rendus en cette ville pour se mettre à la tête de la com- mission administrative du Temple, composée de six membres, pour complimenter le Prince, qui a bien accueilli la députation. Voici l’adresse remise au Prince-Président, par M. le Grand- Rabbin : Monssicusuu, Les israélites de la circonscription cousistorinle de Saint-Esprit, et particu- liërement ceux de Toulouse, sont fiers de déposer aux pieds de Votre Altesse Impériale Pexpressîon de leurs hommages les plus respectueux. Pleins de dévouement pour votre auguste personne, ils bénissent la Provi- dence d'avoir préservé vos jours d’un grand danger et la France d'uue immense culmine. Monseigneur, nous ne pouvons oublier que nous devons ii la pensée féconde Digitized ny Googlc
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