rsnsssrrns. _ 645 giense, qui n'est pas, qui n’a jamais été ni dans mes principes, ni dans mes vues; enfin, vous en négligez le principal pour les accessoires. C'est pourquoi je m’épargnerai la peine d’une ré- plique, et je renoncerai même à relever plusieurs de vos asser- tions ou expressions tout au moins inexactes ou hasardées (t). · Le but unique de mon article a été de mettre en lumière l’es·· prit humain et charitable du Judaïsme, que vous avez méconnu dans votre discours; d’élever de justes plaintes au sujet de vos sorties fort déplacées, non pas pour plaider la cause de quelques individus, dont je n’avais point à m’occuper, mais celle de mes coreligionnaires en général; d'éclairer mes concitoyens, dont la bienveillance et l‘estime nous sont trop chères, sur nos vérita- bles sentiments envers eux, et sur la source dont ils découlent. Voilà ce que j'ai voulu, ni plus ni moins. C’était mon devoir; je l‘ai rempli, et je n’ai rien à ajouter. Vous n‘avez, il est vrai, donné là-dessus aucune explication; mais aussi je n’en attendais point, et vous n’étiez pas tenu à en donner. Du reste, nos deux écrits sont là, et à tout lecteur honnête et impartial à les comparer attentivement, et àjuger si j'ai dit tout ce que vous me faites dire, et de la manière dont vous me le faites dire (2); si j’ai vraiment donné la fausse définition de l’intolé- rance que vous m’attribuez, et contre laquelle vous vous récriez à raison, mais en pure perte; si l’on peut qualifier d’attaque ce qui n’est, après tout, qu'une défense légitime et nécessaire, pleine de modération et de convenance; s’il y a un privilége (l) Je ne puis toutefois taire, qu"en disant que les isrsélites de Padoue oon- tribuent à Pentretien de toutes les pieuses institutions municipales non israéli- tes, de celles IÉII dont ils ne profitent pas, j’si_impliciteme¤t fait comprendre qu’il y en u quelqu’une dont ils tirent quelque profit. Loin de moi tout soupçon d’ingrntitude ou de mauvaise foi! (2) Je n'ai pas dit, par exemple, que la religion israélile est la SEUL! qui peut satisfaire à toutes les exigeances du sentiment et de lapenséc. J’ai dit qu’eIle est une religion, qui ssu|.s peut salùfaire, etc.; c‘est-à-dire toute seule, sans les inspirations de la religion naturelle ou de toute autre religion. Toute comparaison s donc été loin de ma pensée. — LA sxunx, d’aille¤¤'8» tlansle signiûcstion d'unique, veut le verbe qui suit au subjonctif. Voir tou les lexicogrsphes et les grsmmsiriens. Digiiized ny Google
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