rsnsazrrss. GH des prestidigitateurs, dans les saints, des hallucinés, dans les saintes, des hystériques. Toute cette colère à froid va au delà du but qu’elle se propose: la puissance de Dieu est aussi grande et aussi éclatante quand elle se manifeste par le développement des lois naturelles qu’il a imposées au monde que lorsqu’elle se manifeste par ces dévia- tions extraordinaires à ses propres lois qu’on appelle des miracles; la simplicité des voieset des moyens estbien aussi un des éléments essentiels de sa grandeur. Ceux qui cherchent les causes natu- relles de ce qu'on a pu à tort taxer de surnaturel peuvent n’avoir poiut pour but ni pour résultat de diminuer le mérite ni la puis- sance de Dieu: ce n’est pas le pouvoir de faire des miracles, comme le dit l’abbé Moigno, qu’ils dénientà Dieu, c’est la vo- lonté d’en faire et d’en faire souvent. Tout est surnaturel aux yeux de l’ignorance, et il n’y a pas trois siècles que la lumière et la télégraphieélectriques eussent été rangées dans cette catégorie. la science n’acceptc point l`alternative entre l’athéisme et les miracles que lui voudrait imposer une foi intolérante; si le mi- racle est la langue de Dien, il n‘en est pas la langue ordinaire. Tout d`abord, on peut remarquer que le développement même des lois physiques du monde matériel et des lois morales du monde raisonnable, se déroulant immuables et se maintenant in- tactes pendant toute la durée des siècles, témoigne autant en fa- veur de l’inünîe puissance de laProridence qu’un moment d’arrêt imposé à un astre. Si ressusciter un mort constitue un miracle, quel miracle que la création d'un homme! Et les miracles de cette dernière catégorie, nul ne les peut révoquer en doute , tandis que despremiçrs on peut chercherà restreindre le nombre, quand le progrès des lumières a mis à la disposition de l’obser- vateur des moyens perfectionnés d’investigation. Le vrai,l’immense, l’éternel miracle, c’est l’existence de l’hom— me, c`estl’organisation du monde, c`est le mouvement régulier des astres, c’est l’inépuisable fécondité dela terre, c'est la progrès incontestable de l’humanité vers des sentiments plus épurés et des idées plus éclairées : tout cela sfaccomplissant sous la direction et par la volonté d’une divine Providence, l’atteste assez hautement, pour que des dérogations partielles et d’ailleurs assez rares à ces Dtgtitzeu ny Google
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