xsaatnrras. ill; . , -.. *—‘ É'a‘·sZ¢·’-*·' " ."i·; . Les mauvaises dispositions des uns et Vapathique _; ;i;}?j.ï"~É`·,·i’,=_; des autres doivent nous être un salutaire enseigneme, *"#·`·?·T,' pouvons compter que sur nous-mêmes, et nous ·; une seconde fois notre émancipation, méme dans les · ij est passée à l’état de fait accompli. Nous devons, moyens possibles, montrer à nos frères des autres 'J. ·"î‘ ' ri " `E" " où nous jouissons de la liberté, nous avons, par nos actes, justifié ceux qui nous l’ont accordée, et que là où nous n’en jouissons pas encore, nous l’avons d’avance et dès longtemps méritée. Parmi les moyens divers d’arriver à cet utile résultat, il en est un dont l’idée première est due à un non-israélite, et qui mérite l’attention de nos lecteurs. Un illustre personnage, illustre à la fois par le rang qu‘il oe- cnpe dans le gouvernement d’un grand pays et par son mé- rite littéraire, lui-même, quoique élevé dans le christianisme, fils d’Israélite, mais ayant gardé dans son âme les sentiments les plus dévoués et les plus flatteurs pour le culte au sein duquel il est né, ce noble personnage pense, avec raison, selon nous, qu’un moyen efficace de nous réhabiliter aux yeux de l’Eu- rope serait de composer avec soin et impartialité une sorte de Biographie de nos hommes illustres, où l`0n admettrait les noms de tous ceux d’entre nous qui, se sont distingués, en quelque pays du monde que ce soit, dans les lettres, les sciences, les arts, Padministration, la politique, l’industrie, les finances, le minis- tère sacré : un tel faisceau de notabilités israélites, devenues des notabilités européennes, paraissait à cet illustre personnage émi- nemment propre à dissiper les préjugés (1). On sait, en effet, que depuis le moyen âge, les classes même éclairées ont attaché au mot juif une signification déshonnéte, et que ce mot est longtemps resté dans le langage un synonyme parfait dïntéressé et d’usu·rier (2) ; on sait qu’aujourd’hui encore, (t) Un travail de ce genre a été tenté à plusieurs reprises en Allemagne, mais toujours d’une manière incomplète, partiale, et ne répondant aucunement à son objet. (Le Rédacteur.) (2) Ben Levi u publié sur ce sujet dans les Archives, 1842, un de ses meil- leurs articles, sons le titre de: Las courucns n’o¤ anucrir. - (Le méme.) H.
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