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' nauns. 819 La commission administrative se compose, jusqfi présent, des six membres suivants, fondateurs de la Société : Il. Franck, vice-président du Consistoire central, prduidmt. lsidor, Grand-Rabbin de la circonscription de la Seine, oice·prâaùlent. Albert Cohn , secrétaire-trésorier. S. Cahen. Derembourg. S. lunck. La eommüsion présentera chaque année un rapport détaillé des gîvîux, un compte exact des recettes et des dépenses de la So- ` l Elle se prépare à publier immédiatement: ie Une traduction populaire de la Bible, en un seul volume; !¤ Le texte hébreu, également en un volume; 3<> Le Rituel, tant de la synagogue portugaise que de la synagogue allemande, texte et traduction rançaise; L° Une Histoire complète des israélites jusqu’à nos jours; 50 Un Précis de la morale du Judaisme, tiré de la Bible et du Talmud. t Les souscriptions sont reçues par M. Albert Cohn, secrétaire- trésorier de la Société, rue Richer, 42. Nous avons tout lieu de croire que le projet de la Société que nous annonçons sera favorablement accueilli par nos coreligion- naires. Déjà la Société consistoriale des bons livres, qui en 1848 s’était formée à Strasbourg, a rendu un service immense par la publication des Prières d`un cœur israélite, ce Recueil de Prières et de méditations si bien apprécié par tous. Mais l’on sait que les entreprises de ce genre, pour bien réussir, ontbesoin d'étre cen- tralisées. Partant de Paris, ayantdes correspondants en province, la nouvelle Société est appelée à doter notre enseignement de livres indispensables, gratuitement aux uns, à très—bon marché aux autres. _ On reproche souvent aux ouvrages destinés à l’usage spécial de nos écoles, età pénétrer dans nos familles, d`ètre plus chers que les ouvrages publiés pour l’usage d’autres communions. Cette diilé- — rence est cependant fort naturelle. Publiés par des particuliers, ceux-ci obligés d’attendre longtemps, nous ne dirons pas un cer- tain bénéfice, juste rémunération de leurs veilles, mais méme , leur déboursé, unique ressource de leur famille , ils sont par là même obligés de combiner le prix de leur publication avec le nombre probable d'exemplaires à placer et le temps nécessaire à leur écoulement. Il n’en sera pas ainsi des ouvrages publiés par notre Société. Fondée uniquement dans l’intérêt de I’instruction religieuse et morale, ne se proposant que la propagation des bons livres, elle , les vendra au prix de revient, et n’aura à couvrir que le montant i des exemplaires qu’elle distribuera gratuitement dans les commu- P

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