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GM nonsvss d’oumges pernicieux propres à corrompre le cœur et Pespiit de p l'iunocente jeunesse 7 Vesemple contagieux de Yindilérentisme qui se dégage de tout joug i• i llalheureusementl’eu1seignement religieux ne comprend que la mauvaise lecture hébraâque, la lettre du catéchisme, et un très-petit résumé de l’histoire de la chronologie sacrée. Nous concevons la lecture comme un acheminement vers la connaissance ou au moins la conception d'une langue, mais oon- sacrer plusieurs années à la leeture d’un idiome quelconque avec l’idée précouçue de ne vouloir jamais l°étudier, c’est une dé- plorable perte de temps. On nous objectera que l`hébreu œtla langue de la prière, mais la prière est-elle autre chose qu’une ef- fusion du cœur dans le sein de Dieu, qui est notre meilleur ami! N’est·ce pas un besoin pour nous de rendre à notre Père céleste des actions de grâce pour le bien que son infinie miséricorde nous répartit et même pour le mal par lequel sa justice nous éprouve? Prions-nous quand nous prononcons des paroles dont Fintelligence nous échappe 7 Le Talmud adopte pour axiome

  • D'l "|3"lJ "l'lïl'll'l la pensée vaut la parole] Dieu prenne en

pitié les pensées qui nous préoccupent pendant que nous grommelons piteusement des mots qui u’ont point de sens pour 11ous et qui souvent présentent des contre·sens pour celui qui comprend. Dans le même traité Berachoth, le Talmud menace de Vorphelinage les enfants dont les parents prononcent l'Amen sur ' des actions de grâce qu’ils n’ont pas entendues : fmt Wmltït ID D’D'th* 1*121 WP Ttmnt. Nepas entendre et ne pas comprendre n`est—ce pas la même chose ‘! Prier dans une langue inintelligible c’est tuer la ferveur et souvent c'estblasphémer àson insu (1)- La lettre du catéchisme est chose beaucoup plus ·utile, mais, comme on l’a fort bien dit: la lettre tue et l‘esprit vivilie. Nous (l) Pour ètre juste, il faut convenir que, des le xllle siècle, l‘Égliee ne par- mettait aux laïques que le Psautier, le Bréviaire ou les heures de Marie, pourvu qu’ils ne fussent pas traduits en langue vulgaire ; des évêques ont même inter- dit alors les études grammaticales. Acette méme époque tlorissaientenlsraël les plus célèbres grammairiens, et les prières en langue vulgaire furent formellement recommandées par les Alphasi, les hacker, les Maimonide, dt. Aujourd‘hui la thèse a changé. De quel coté est le psogsb! _ Digilized by Google l L .