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tsnttrns. 6H malades, créaieut et contenaient des tendationsde charité ; dans le nalhcur, dies faisaient preuve de courage en supportant avec résignation les reversde la fortune, vivant de privations, aidant autant qu'il était en elles au soutien de la famille; dans toutes les positions, elles eatretenaient la paix du ménage, faisaient ré- gner dans leur intérieur l’esprit de concordect de conciliation, portaient la tendresse maternelle j¤squ’à Pexaltation et la fidélité à la foi conjugale jusqu’au martyre (1). Telle est la puissance des idées religieuses, que même sur les esprits les plus incultes, elles exercent Pinlluence la plus salutaire au prolit de la vertu. Le contraire pourrait-il jamais produire le même ellet? Peut- 0n sérieusement soutenir que la culture sans la religion présen- terait les mêmes résultats dans l’ordrc moral ‘! . Poser cette question c'est y répondre. La science, sans la rc- ligiorn, est Parme la plus dangereuse pour l’ordrc social. C’est avec justesse qu‘on acomparé une société sans religion à un édi- ûce qui s’écroulerait si les pierres n’en étaient pas cimentées. C’est ainsi que la religion, en attachant l’homme à Dien, sert aussi de lien aux hommes entre eux. Mais, nous demandera-t-on, comment arréter le torrent d'in· diüérence qui nous déborde? Quelle digne opposer à cet esprit d’al'l`ranchissement qui se fait un système de n’en avoir aucun. Ce n’est sans doute plus par un servilisme abruti, par une obéissance aveugle, que les enfants du siècle se soumcttront au rigorisme du moyen âge. La société judaiqne, retirée par la Pro- vidence divine du creuset de fer de Pesclavage , voit ses blessures se cicatriser, prend une nouvelle allure; elle voudrait marcher à la lueur de la colonne de feu qui éclairait la marche de ses an- cêtres vers Ie Sinaï; elle veut nn culte simple et majestueur comme ses temples, sans symbole, sans formes hiéroglyphiqucs, sans représentation de toute image; qu'on lui parle religion comme les prophètes, elle s`; attachera. et l`aimera. '_:(l) Quel courage héroïque que celui de la jeune femme dont les charmes excitant la luxure d’un des lieutenmts de vaisseau chargé du transport des ré- fugiés espagnols, demande i son mari, du ton le plus naïf, s‘îl faut sauter it la ner,•tqü,surui;nedaü·teaiBrmatif,¢Iqurattdan•lesoad•s. Digitized ny Google