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610 · ÀICIIYH La presse gémissait sons le poids de ces élucubrations tudesoo- , hébralques, qui propagèrent avec la foi la plus rob te tontoe p qui est contraire ir la doctrine de la Bible. Imprimeurs et oolpor· teurs y trouvaient leur compte : on accueillait avec empresse- ment les ouvrages où il était question de possédés, de sorciers, de malétices, d‘exorcisme, dinterprétation des songes, de rela- tions de miracles, d’apparition des esprits. Désespérant de faire rendre un culte d'amour au Dieu clément et rniséricordieu , on se rejets sur tout le dévergondage du mysticisme et de l‘asoé- tisme, pour donner les idées les plus monstrueuses de la justice divine. 0u ne saurait lire sans frémir d'indiguation la prière tu- desque que récitait le sexe tendre et craintif, les deux premiers jours de l’an, avant l’intonnatiou du Sehopltor. Non, jamais le paganisme n’a attribué de pareillœ horreurs à ses dieux infer- naux : ce corps rendu à la vie aussitot que confié i la terre, ces parents innocents battus de verges en présence de lenrsenfants pécheurs, ce cadavre ranimé et lancé d’un bout du monde i l’autre par les anges exterminateurs, tout cela cru parce que c‘était écrit, et les femmes pieuses et sensibles toernpaient de leurs larmes cette page infâme qui, dans un style plu etdégoû— tant, transforme les fictions poétiquœ de l‘enfer d’un Dante, en idées positives. Chose étonnante et que ne présentent peut-être los annales d’aucune nation : malgré ces unions conjugales où l’arge¤t était le principal mobile et où les futurs époux se voyaient , dans est- tains cas, pour la première fois, la veille du mariage; malgré l’absence complète de toute instruction religieuse, de toute caté- chisation, de toute prédication, de toute direction pastorale, de toute édification et de toute prière intelligible, il était rare de rencontrer des vertus domestiques pratiquées avec plus de oon- stance que par les femmes israélites. Dans le bonheur, elles étaient la providence du pauvre, portaient des sonlagements aux dix-sept cents ans, et qni, dans son népherhasohar, ooutate qrfilexinle une putin de la terre on il fait jour quand nous avons nuit, et nuit quand nous avonsjnm Tout le monde, émerreillé, de |’écri•r : Voili comme il nï a plus rien inp- prendre après nou docteurs!

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