l isussrrns. 51 tonal? Tout ce qui sert à rehausser les cérémonies du culte doit être adopté, et il est certain que les paroles chantées dans la cérémonie par le ministre otliciant du rit portugais sont parfaite- ment adaptées à la circonstance. l A Bordeaux, les mariages se célèbrent à 8 heures du soir. L’éclat des lumières est en elïet très-propre à rehausser ce que cette cérémonie a d’imposant. Nous ferons sur le discours de M. le Grand-Rabbin une re- marque qui fait honneur à son tact et à son intelligence. Son dis- cours a été non-seulement , comme toujours , cordial et parfaite- ment convenable, mais encore empreint d’une connaissance réelle de la communauté; il connaît le passé] des familles qui la com- ·posent, et il est rare qu‘il laisse échapper une allusion, un trait qui va droit au cœur, et qui, par le souvenir qu’il éveille , fait verser des larmes si douces dans ces moments d‘expansion à ceux auxquels il s‘applique particulièrement. ‘ — M. Éliézer Dacosta , jeune hazan ·rdeaux, a oflicié au temple de la rue Lamartine, samedi dernier, et nous croyons qu’il abeaucoup de chances d’obtenir la place de ministre ofticiant, vaœnte à ce temple. C`est un homme jeune, d'un extérieur fort convenable et qui jouit, à Bordeaux, d’une bonne réputation. Sa voix est pure et il officie très-bien. Mais quand même il clianterait un peu moins bien qu’on le désirerait, qu’on se rappelle qu’avant tout, le mi- nistre ofüciant doit inspirer le respect par sa conduite, sa piété et son instruction religieuse. Allemagne. — A Francfort-sur-Mein et en Bavière , le fanatisme d’une _ part et la jalousie de l’autre poussent à faire disparaître de la lé- gislation les principes de tolérance religieuse qui semblaient faire ls gloire des temps modernes. Espérons que cette fois encore les gouvernements seront au-dessus des passions réactionnaires; le hon ordre n’a rien à redouter de l'égalité devant la loi. — Depuis les dernières solennités religieuses, un orgue est placé dans la synagogue principale de Furth, et la première fois
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